Comme indiqué précédemment, autour de 1969-1970, le village historique de Petit-Couronne subit une transformation avec l’inclusion de la gare routière pétrolière en son sein et le quartier s’étant trouvé séparé de la gare routière Shell par un mur, la rue du passage d’eau fut coupée et devint une impasse. Le passage d’eau étant destiné aux piétons et cyclistes, ceux-ci devaient ultérieurement emprunter l’impasse François Duboc puis un chemin alternatif bitumé créé pour l’occasion et longeant la gare routière sur son côté Boulevard Maritime. Durant de nombreuses années, j’ai suivi ce parcours pour me rendre en bord de Seine.
Alors que l’impasse François Duboc conserve un cadre semblable aux autres rues du quartier et bénéficie pour sa part d’une partie paysagée en son extrémité, dès qu’il en franchit la limite, le promeneur se retrouve sur un chemin qui n’a plus, et depuis longtemps déjà, l’apparence qu’il avait lors de sa création. Depuis plus de 45 ans, il n’a à ma connaissance jamais été refait. En tout état de cause, en décembre 2016, la voie du passage d’eau a l’aspect que l’on voit sur la photo ci-dessus. Une similitude avec un chemin de campagne vite oubliée dès les premiers mètres, en raison d’une forte odeur de pétrole qui monte aux narines.
Pour se rendre au bac de Seine, les véhicules, et parfois les piétons, utilisent le Boulevard Cordonnier, situé en sortie sud de la commune. A pied on peut cheminer de plusieurs façons mais le nouvel aménagement en courbes sur la rue Aristide Briand n’a pas le côté pratique d’avant, qui existait depuis toujours, une ligne droite. La fermeture de la raffinerie semble avoir créé sur la commune une dynamique d’aménagement.
Une vue Google Maps montrant le CIDE et l’entrée de la commune en venant de Grand-Couronne, ceci jusqu’en mi-2013. Sur cette image on voit le Groupe Scolaire Pierre-Corneille presque comme il se trouvait après sa construction. L’avancée devant le bâtiment principal était la cantine. Le bâtiment annexe était les toilettes pour les enfants. Manque le mur ajouré séparant au milieu l’école des filles de l’école des garçons (qui devint mixte dans les dernières années).
En allant photographier le 5 juin 2013 quelques voiliers arrivant à Rouen pour l’Armada je suis passé deux fois à l’intérieur du parking. Si j’avais su que ce paysage qui me paraissait immuable allait être détruit dans les semaines suivantes j’aurais pris quelques clichés.
25 avril 2020 à 1 h 38 min
Bonjour,
Êtes vous un ancien tout comme moi de cet établissement ?
26 avril 2020 à 11 h 45 min
Bonjour, oui bien sur.